La construction des collections, chez un acteur du Retail textile, est un process majeur, indispensable ... et complexe.
Il s'agit de définir la collection de manière détaillée, itérative, et sur plusieurs axes.
En amont des ventes, une enseigne construira les prévisions : combien et comment dépenser ? Combien gagner et comment ? Quelle offre pour les clients ?
L'axe budgétaire tout d'abord, souvent nommé Budget d'Achat, permet de définir le montant des achats, et de le mettre en regard des prévisions de revenus. On pensera ici, par exemple, chiffre d’affaires, quantité de vente, marge nette, prix de vente moyen, prix de revient, ...
L'axe « produit » définira quels seront les équilibres de l'Offre. On pensera ici plutôt largeur et profondeur de gamme, équilibre haut / bas, thème, arrivée de l’Offre dans le temps (implantation)...
L'axe « assortiment » prévoira la répartition de l’Offre dans les différents types de points de vente (magasins grands, moyens, petits, corners, franchisé, international, web, ...), qui n'ont pas forcément la même place en rayon et en réserve, les mêmes saisonnalités, les mêmes gammes principales, ...
Enfin, quand les ventes commenceront, ces différentes visions se heurteront à la réalité. Il conviendra de pouvoir piloter les atterrissages de stocks, les réaffectations de budgets (quand des circuits de réapprovisionnement courts auront été prévus), les niveaux de promotions, ... L'Open to Buy (ou budget roulant) permettra ce suivi fin et rapproché.
Il faut ajouter à cela l'axe hiérarchique. La Direction Générale définira les objectifs « société », qui seront ensuite découpés et ventilés sur une hiérarchie business à N niveaux. Par exemple, l'objectif « société » sera découpé en marchés, eux-mêmes en périmètres produits larges, puis plus fins.
Enfin, ces objectifs seront posés, toujours selon le niveau hiérarchique de celui qui les décide, dans le temps. Par exemple : d'abord pour toute la saison, puis par période, par semaine, ...
Il s'agit donc d'un travail sur un objectif d'entreprise, la Collection, sous plusieurs axes métiers et organisationnels.
Pas simple du tout !
Tous ces gestes métiers sont la plupart du temps, dans le détail, très spécifiques à chaque marché, chaque enseigne.
L'historique, les changements internes d'organisation, la façon dont l'omnicanal est appréhendé, l'adaptation à l'apparition d'une nouvelle gamme ou à la possibilité d'une gestion plus fine de la supply, tout cela concourt à des besoins d'évolutions permanents des outils logiciels.
En ce royaume, le tableur (Excel, Google Sheet) règne du fait de sa capacité d'adaptation : on démarre vite, on modifie vite.
Un tableur est a-métier. Il est générique, et chacun y mettra son propre métier.
Alors pourquoi, parfois, tant de souffrances quand le business s'accélère ? Pourquoi tant de temps perdu que les intervenants sont multiples, avec chacun sa vision, ses indicateurs, sa méthode, sa granularité d'information ?
Un tableur ne permet pas une évolution sereine de l'outil. Sa force est sa principale faiblesse : la mise en relation des informations se fait par la mise en relation de CELLULES, et non des notions métiers. Dès lors, rapidement, les métiers pensent parler de la même chose, ce qui n'est pas le cas. L'empilement des formules donnera rapidement un spaghetti impossible à maintenir et à faire évoluer, et bien souvient dans les mains d'une seule personne qui peut partir avec l'historique et le savoir.
Un tableur ne sécurise pas l'information. Généralement, quand on a accès à un tableur, on peut y faire la même choses que les autres. Combien de formules ont été modifiées par erreur, combien d'onglets ont été renommés rendant inutilisable l'outil, combien de "mauvaises versions" du tableur ont été utilisées, pour combien de temps perdu ? Combien de ressaisies de données ont apporté des erreurs très difficiles à retrouver et corriger ensuite ? Enfin, combien de données sensibles et confidentielles se promènent via des mails, des clés USB ?
Un tableur ne sécurise pas l’utilisation et ne permet pas une définition claire et maitrisée des responsabilités et des accès aux fonctions. Il ne définit pas, ou très succinctement, une bonne ventilation des droits sur les données. Qui a le droit de faire quoi, et sur quelles données ? Il n'est pas rare qu'au bout du compte, quand les échéances opérationnelles ne sont pas tenues, le responsable soit tout simplement celui qui maintient le fichier ...
Un tableur ne permet pas une bonne collaboration. Il multiplie, par nature, les référentiels (c'est ainsi que, par exemple, une même famille de produits s'y retrouve deux fois ... Avec et sans majuscule. Il multiplie les interventions d'acteurs différents sur les mêmes données, les mêmes feuilles de calcul. L'adaptation aux gestes spécifiques des différents métiers qui interviennent est limitée. Soit on tente de construire un outil générique qui ne conviendra à personne, soit un outil qui correspond à tout le monde ... et rapidement ingérable. Enfin, on sera (souvent) tenté de créer sa propre version du fichier, adapté, mais on passera ainsi d’un fichier à X fichiers, multipliant d'autant les copiés-collés destructeurs, les saisies redondantes de données, ...
Une plateforme NoCode permet de créer, sans compétences informatiques, des applications métiers.
Sur ce process de construction de l’Offre, pour être une alternative crédible aux tableurs, une plateforme NoCode doit nécessairement embarquer le meilleur de trois mondes : le monde d'Excel, le monde du logiciel d'entreprise ... et le monde du NoCode.
Les mécanismes indispensables sont les suivants.
Le meilleur du monde d'Excel :
• Les formules qui vont permettre de créer les liens entre les valeurs métiers, de calculer, mettre des conditions, du formatage conditionnel, ... Ces éléments sont indispensables à une adaptation extrême à votre business, vos habitudes et vos exigences.
• Les composants de type TCD (tableau croisé dynamique), graphique, liste, ...
• Des mécanismes natifs "Bottom Up et Top Down", permettant une belle adaptation aux besoins des métiers de type Finance, Contrôle de Gestion
• La présence d'éléments "temporelles" natifs permettant de travailler "dans le temps" (par exemple créer des calendriers par mois, semaines, périodes spécifiques, qui seront facilement et naturellement utilisable dans les applications)
Le meilleur du monde du logiciel d'entreprise :
• Une gestion très fine des droits et des accès, tant pour l'utilisation des applications construites que pour l'administration ou encore la gestion des référentiels, afin de pouvoir maitriser le déploiement de la plateforme.
• Des capacités fortes d'intégration : pouvoir recevoir des données (référentiels, données opérationnelles) et en envoyer, afin de pouvoir se placer dans la chaine de valeur, et pas uniquement en bout de chaine.
• La centralisation des référentiels : il est impératif d'être connecté à votre système d'informations et de recevoir les données de référentiels qui seront des données communes aux applications créées.
Le meilleur du NoCode :
• Un élargissement de la population des personnes capables de créer et maintenir les applications, pour ne plus être dépendant des compétences techniques rares et surchargées.
• Une adaptation extrême aux pratiques et aux gestes métiers de l'entreprise par la création d’écrans adaptés à chacun travaillant sur un modèle cohérent correspondant finement au Business considéré.
• Une diminution drastique du temps de mise à disposition des applications aux métiers.
NoCode : AllKeyMe
Notre plateforme SaaS NoCode ALLKEYME a vocation à fournir un "univers" applicatif pour un type de besoin, couvert aujourd'hui par des tableurs (planification et suivi des budgets, de l'offre et des opérations, ...) et répond à l'ensemble de ces critères.
Son utilisation démarre toujours par un besoin précis, qui révèle toute sa richesse.
Ensuite, un univers s'ouvre